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 Les raids d'Albion

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Olympos
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Olympos


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MessageSujet: Les raids d'Albion   Les raids d'Albion Icon_minitimeLun 7 Oct - 7:51

Les raids d'Albion

Avril 1

Les raids d'Albion 15294310

Au début du mois d'avril, une importante flotte britannique constituée de 50 bâtiments se mit en route vers le Sud. Magnifique convois pour les uns, terrible horde pour les autres. Les navires britanniques sont synonymes d'espoir pour les amis d'Albion et de calamité pour ses ennemis. Orgueil du Royaume Uni, une partie de la très grande et puissante flotte britannique prend le large. Après plusieurs jours d'un voyage où tout s'est déroulé pour le mieux, la flotte arrive à sa première destination: Gibraltar ! Le Rocher ! Les Colonnes d'Hercule ! Les Portes de la Méditerranée ! Le point précis qui permet aux Britanniques d'asseoir leur contrôle des affaires méditerranéennes.
Quelque chose d'important semble alors se préparer. De nombreux soldats britanniques, plusieurs milliers à première vue, débarquent à Gibraltar et viennent renforcer la garnison déjà présente avant que les navires de reprennent le large.

C'est non loin de l'embouchure du Guadalquivir que tout commença. La flotte britannique entra alors dans les eaux espagnoles et s'apprêta à engager la remontée du Guadalquivir. La cible de la flotte était évidente: Séville, la capitale de la marine espagnole, là d'où l'Espagne débuta sa fulgurant ascension sous les Rois Catholiques, là où se trouve encore l'amirauté espagnole, là où toutes les décisions navales sont prises malgré la moins grande importance de la ville sur le plan économique depuis un certain temps. Mais atteindre la ville et son port ne sera pas chose facile. L'amiral, tourmenté, s'adressa alors à son second:

- Je suis dans l’embarras. Si nous suivons les ordres nous courons à notre perte, cependant, si nous ne les suivons pas et que nous échouons alors nous serons les seuls responsables...

Le second ne savait que dire, aussi après un court silence, l'amiral reprit:

- Si nous nous engageons, nous ne disposerons plus de la moindre maniabilité, faire machine arrière sera difficile et c'est sans compter les obstacles qui nous attendent sur cette traversée. J'ai peur que nous courrions droit à l'échec si nous suivons les ordres de manière stricte et que nous fonçons droit vers le port de Séville. Mais les ordres sont les ordres...

L'amiral était pris dans un dilemme cornélien et pourtant il lui fallait prendre une décision rapidement, le temps était précieux pour l'ensemble de la mission qui lui avait été confiée. Aussi, fort de son expérience, l'amiral prit une décision importante, il modifia les ordres d'origine quelque peu et décida d'envoyer sur le Quadalquivir seulement 10 navires de lignes léger pour conserver une bonne manœuvrabilité. La remontée puis la descente du fleuve ne passant pas inaperçu, il décida de commander le reste de la flotte et s'en prendre aux cibles prévues afin de conserver l'effet de surprise.


La Bataille du Guadalquivir

Le jeune capitaine qui prit la tête de l'escadre qui faisait route vers Séville était à la fois heureux et terrifié. D'un coté, il savait que s'il parvenait à revenir victorieux de sa mission il aurait droit aux plus grands honneurs, il savait que sa mission était d'une importance cruciale pour que la mission qu'on avait confié à son amiral puisse être une réussite complète. C'est sur lui que tout reposait en grande partie, c'était le moment où il pouvait faire un coup d'éclat et prouver sa valeur et sa bravoure. Mais d'un autre coté, il savait aussi que cela ne sera pas chose facile et que le temps de la remontée les Espagnols pourraient s'organiser. Sans compter que combattre sur un fleuve ce n'est pas combattre en pleine mer. C'est donc le coeur serré que le capitaine remonté le Guadalquivir, guettant les bancs de sables, les zones pas assez profondes mais aussi les bords du fleuve où des ennemis auraient pu leur tendre une embuscade.
Depuis des siècles, Séville n'a pas subit la moindre attaque et encore moins depuis la fleuve. Aussi, la surveillance cotière espagnole était bien moins vigilante que sur d'autres endroits, sans compter que leurs efforts étaient concentrés bien plus loin. Après tout quel fou oserait pénétrer sur le Guadalquivir, les Espagnols eux même connaissaient les difficultés à naviguer sur ce fleuve alors pour un étranger... C'était l'échec assurait. Mais cela c'était sans compter la hargne d'un jeune capitaine britannique qui après des heures terriblement longues parvint enfin à voir au loin la ville, sa mission. A partir de là tout s’accélérera soudainement. Les pavillons britanniques ne passèrent pas inaperçus et depuis son navire, le capitaine pu entendre les cloches d'alarme raisonner à travers la ville. Le corps envahit d'adrénaline le capitaine donna ordre que l'on se prépare à combattre, ils approchaient du port et de sa mission et ils allaient rencontrer de la résistance. Peu de temps après, les canons raisonnèrent, sortirent du port de Séville 3 navires de ligne lourd qui étaient épaulés par la défense de la ville. La puissance des navires de lignes espagnoles ainsi que de l'artillerie se trouvant à Séville fit son office. Rapidement un navire britannique fut coulé, puis un second et un troisième. Le capitaine ne lacha rien et parvint à envoyer par le fond deux des navires espagnoles. La victoire était à portée. Jusqu'à ce que navire du capitaine ne vint à couler à son tour. Avec la perte de l'officier en charge du commandement des navires, la perte de près du tiers de la flotte destiné à cette mission et les nombreux dégâts qu'avaient subis les autres batiments. Le second officier le plus gradé pris alors la décision de se replier. Il ordonna à la flotte de débuter la manœuvre de repli, durant celle-ci un autre navire britannique périt mais c'est cela qui permit aux autres navires de prendre la fuite. Trop abimé et pas assez rapide, le navire espagnol restant n'engagea pas la poursuite et laissa les agresseurs s'enfuir. Mais le sort n'avait pas fini de s'acharner sur l'escadre. En effet, lors de leur fuite, souhaitant aller trop vite et le manque d'expérience du nouvel officier coûtèrent deux navires supplémentaires aux Britanniques. Sur les dix navires engagés seulement trois sortirent du Guadalquivir. La mission était un échec et les pertes étaient lourdes. La bataille du Guadalquivir était un désastre pour la flotte britannique.


La mission de l'Amiral

Pendant ce temps, alors que le sang britannique coulait non loin de Séville, l'Amiral poursuivait quand à lui sa mission. Sa première cible était Cadix. La ville connaissait une véritable ascension depuis des décennies et tendaient à remplacer à terme Séville. C'était un port important pour le Royaume d'Espagne, aussi bien sur un plan économique qu militaire. Frapper Cadix était donc essentiel pour assurer la suprématie de la Royal Navy et du Royaume Uni.
Lorsque la flotte britannique apparue au large de Cadix, les Espagnoles furent pris de surprise. Les Espagnols étaient alors en train de fortifier le port et il ne s'attendait pas à voir déjà les Britanniques. Aussi, bénéficiant de l'effet de surprise, les Britanniques démarrèrent les hostilités avec un avantage certain. Lorsque les premiers coups de canons britanniques retentirent, les Espagnols ne purent répliquer, complètement désorganisé face à cet assaut soudain. 5 navires de ligne léger espagnols sombrèrent ainsi sur les quais de Cadix. Seul les défenses du port continuèrent d'opposer une résistance à l'importante flotte britannique. Ne souhaitant risquer davantage de pertes et estimant que le plus important avait été fait, une fois le port et les quais suffisamment ravagé la flotte britannique reprit sa route.
La flotte apparue alors quelques jours plus tard aux abords de Cartagène. Là ils bénéficièrent du même effet de surprise qu'à Cadix et purent causer d'important dégats, ils purent constater à nouveau que le port était justement en train de se fortifier. 3 navires de lignes lourds et 2 navires de ligne léger espagnols sombrèrent et les fortifications en court de construction furent anéanties. La flotte britannique poursuivit son irrésistible avancée avant d'arrivée à Valence. Cependant cette fois, l'Espagne avait ici prit le temps de prendre certaines dispositions. En effet, aucun navire espagnol ne se trouvait à quai et des pièces d'artillerie avaient été disposé. Le flotte britannique prit alors la décision de pilonner rapidement la ville afin de provoquer quelques dégats avant de reprendre la route pour éviter de ne perdre trop de navire.
Mais là où la situation changea ce fut à Barcelone. Autre cible de la Royal Navy. Une partie importante de la flotte espagnol s'y était regroupé et attendait de pied ferme les Britanniques. La surprise n'était plus de rigueur. Cependant, les autorités espagnoles attendant que des canons viennent de l'étranger la ville ne disposait pas d'une défense côtière suffisante pour devenir une véritable menace. C'était donc une véritable bataille navale qui s'apprêta à s'engager. Les Espagnols étaient bien moins nombreux et leurs navires n'étaient pas de la même qualité que ceux des Anglais. Cependant, ces derniers étaient fatigués par une longue et éprouvante mission. Lorsque les canons crachèrent leurs boulets, les émanations de fumée furent telles, dit-on, qu'un épais brouillard se posa sur la Méditerranée. Lorsque celui-ci disparue la grande majorité des navires espagnols présent avaient été coulé. La Royal Navy pu alors détruire le port de Barcelone sans rencontrer trop d'opposition. Puis ne disposant pas des forces pour poursuivre plus loin sa mission, la flotte disparue...

Au final la mission de l'amiral fut un succès malgré quelques pertes et la défaite du Quadalquivir il n'en reste pas moins qu'une partie importante de la flotte espagnole sombra et que de nombreux ports subirent d'importants dégats. Les tentatives, récentes, de fortifications des ports furent réduits à néant et la Royal Navy s'affirme comme la seule puissance navale incontestable !



Pertes espagnoles:
- 6 navires de ligne lourd
- 8 navires de ligne léger
- 10 frégates

Pertes Britanniques:
- 8 navires de ligne lourd.
- 12 navires de lignes léger.
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